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Ma belle ipomée

28 juillet 2012

L'anniversaire irréel

Lundi, c'est mon anniversaire. Rime avec galère, amer, désert.

J'aurais tant aimé que cela rime avec concert, univers, dessert !

Chaque année, de plus en plus dur d'affronter ce jour. Ce ne sont pas les années qui passent qui le rendent difficile, mais la solitude qui s'entasse. Personne ne prend en charge pour moi, et de mon côté, je suis fatiguée de faire tous ces efforts pour moi.

L'an dernier, déjà, je n'étais pas là, cette année, encore moins. Je déteste ce jour, qui semble fêter chaque année davantage l'anniversaire de mon néant. Comme si je n'étais jamais née, ou que personne ne s'en était rendu compte.

Certes, je pourrais tout gérer, mais pourquoi en est-il différemment pour les personnes que je connais ? On les aime, on les couve, on les invite, on les gâte, on les surprend. Pourquoi ne peut-il en être de même pour moi, sinon parce que... on ne m'aime pas ?

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27 juillet 2012

Tranquillité

Vidanger ses pensées, et vendanger la Paix

Aimer, illuminer, flamboyer du Don de soi,

Avancer, sans peur ni doute, le pas sûr, marcher,

Un chemin qui se trace au fur et à mesure,

La lanterne de l'intuition éclairant juste le pas suivant,

La vie, surprise, à apprivoiser, à investir, à encercler.

25 juillet 2012

Nuit d'ivresse

La nuit m'éveille, elle me désommeille. En un moment, mes pensées en nuage forment un brouillard sur ma tête et m'enrubannent l'esprit. je repense à ce jour, à ses bonnes surprises, les instants précieux, les instants à faire mieux.

Je suis heureuse émue confuse d'un petit message de quatre mots, les plus importants du monde en ce matin brumeux. La vie est parfois contenue dans quatre petits mots, capables d'illuminer une journée. Ne pas se retenir de les dire, partager, donner, transmettre à chaque fois que l'on peut.

Vous avez trouvé une solution. C'était admettre qu'il y avait un problème. Et parfois, c'est bien qu'il y ait des problèmes, cela révèle ce qui est en jeu.

23 juillet 2012

Bleus

Je regarde le ciel bleu et je me dis que là-bas, vous le contemplez aussi. Un même regard sur le monde, du bleu dans le coeur, des bleus à l'âme, bleu l'azur, bleue la vague.

Je panse mes bleus, je pense mes bleus, je les revisite des roses semées, rose parsemé sur ma vie incolore, rose déposée dans ma paume ouverte, la rose a glissé, le bleu est resté.

Je vous offre ce bleu en trop, bleu d'acier, bleu givré, bleu rocaille de votre coeur qui s'écaille.

Je rêve du jaune de soleil, d'espoir, de rêve. Jaune sourire chaleur désir.

Mon soleil se teint, mon soleil s'éteint, la nuit envahit d'ombres les pans de mon lit, le puits de mon ennui.

Un jour ? Un jour ??... La nuit aujourd'hui.

22 juillet 2012

Un silence assourdissant

Depuis quand ai-je perdu le silence ?

Les mots me poursuivent sans relâche et envahissent mes pauses. Je ne peux jamais couper le son de ces pensées qui arrivent, vague après vague. Et parfois, c'est le tsunami. Un déclenchement souterrain, un traumatisme qui se réveille, une fêlure dans ma vie, une cassure brutale... et ces pensées arrivent en délugent, me submergent et m'emportent, me laissant hagarde, chavirée, défaite, sur une côte abandonnée.

Je suis celle par qui la vague arrive, dans mon subconscient j'ai tout ce qu'il faut pour me détruire, sans l'aide de personne.

Il me suffit d'évoquer mon néant, et de l'alimenter de perceptions négatives. Et ce frémissement dans la mer de mes émotions se transforme inéluctablement en assaut de vagues, répétant inlassablement combien je ne vaux rien, jusqu'au terrible déferlement final, où la mort m'apparait comme une délivrance.

Mais bien évidemment, je survis à cette catastrophe mentale, je reste là, frémissante dans les débris épars de mon identité abimée, terrorisée à l'idée de me relever.

Il me faut trouver le moyen de ne plus déclencher ces drames inutiles et destructeurs. Il me faut guérir. Comment, je ne sais pas. Mais reconnaitre que tout ceci vient de moi, me nuit, et n'est en aucun cas positif pour moi est un premier pas.

 

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22 juillet 2012

Une confiance méritée

La confiance, c'est une histoire personnelle entre soi et soi.

On pourrait croire qu'elle se mérite, mais c'est plus complexe. Elle se construit. Il y a la rencontre, la découverte, et la connaissance de l'autre. Une fois qu'on le connait, on sait de quoi il ou elle est capable.

Ensuite vient le moment où l'on projette nos attentes, sur ces capacités existantes. On décide alors de s'appuyer dessus, ou pas. A ce moment-là, ce n'est plus la personnalité de l'autre qui compte, mais notre envie, nos suppositions, nos décisions. Je choisis la confiance, ou à l'inverse, je la rejette. La personne n'a pas changé, c'est notre coeur qui est moins disposé à s'abandonner. Ou l'inverse. C'est ainsi que, subjectivement, rejetant notre connaissance de l'autre, nous choisissons de faire confiance à quelqu'un dont on sait qu'il va nous lâcher, ou de douter de quelqu'un dont le soutien est pourtant étayé. Nos peurs, nos désirs, nos pulsions, nos émotions viennent polluer nos fondations.

La confiance, c'est aussi un lâcher prise sur nos attentes.

Je peux avoir confiance que quelqu'un que j'aime réagira de manière bénéfique pour moi, si je viens à tomber. Mais ma confiance ne doit pas lui dicter sa conduite, mais au contraire lui laisser le choix des moyens. Si je tombe, peut-être que cette personne m'empêchera de toucher le sol et de me blesser, ou peut-être sera-t-elle là pour me prendre dans ses bras et me relever, ou peut-être m'encouragera-t-elle simplement par la parole à le faire, ou même s'accroupira-t-elle en silence à mes côtés. Sa personnalité, sa façon de résoudre un problème, sa solution : c'est à moi de l'accepter, sachant qu'elle ne me doit rien, et qu'elle fait au mieux de ce qu'elle pense juste et avisé.

De la même manière, cela me rend libre moi aussi d'avoir le choix de mes moyens, lorsque je suis dans le rôle inverse.

Le doute mine une relation. La confiance l'enrichit. Mais c'est un long travail à faire sur soi. Il faut d'abord apprendre à avoir confiance en soi.

faith stair

 

21 juillet 2012

Qui serait prêt à me cueillir la lune ?

cueillir la lune

 

 A défaut, je me contenterais d'un croissant....

21 juillet 2012

Loin mais près

L'éloignement, l'absence, ne sont que des nuages qui passent. Une météo vivante est changeante. J'aime avoir, et perdre, être éveillée, puis en sommeil. Il faut pouvoir récupérer, se ressourcer. Connaître la soif pour la sentir étanchée. Connaître la faim pour se sentir repus. Le noir prend du relief confronté au blanc. Notre vie n'est que mélange de Ying et de Yang, de contraires qui se complètent et s'enlacent, s'embrassent et se dénouent, spirale de douleur-bonheur-doute-espoirs qui nous fait nous sentir vivants.

19 juillet 2012

Comme une fourmi sans ailes

Quand je vois les avions passer, loin au-dessus de ma tête, je me sens comme une fourmi sans ailes.

J'ai raté mon destin, et alors ? J'en aurai un autre, plus terrien, plus humble, plus près du réel de tous. Combien ont la chance de concrétiser leurs rêves, sur ce monde ?

J'aurais aimé voyager, mais c'est dans ma tête que je le ferai.

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